Les spiritaines célèbrent leur Centenaire. La revue met à la une leur histoire et leur mission depuis 1921 à l’horizon 2021
“Jésus est venu chercher les pauvres, les faibles, les incapables, et comme je suis tout cela, c’est le cœur rempli de confiance en mon Sauveur, que je viens mettre toute ma bonne volonté, tout mon désir sincère, toute ma capacité d’aimer et de servir Jésus dans l’œuvre bénie qu’est notre cher Institut.”Lettre de Sœur Eugénie Caps 2 mai 1930
Saint Joseph, protecteur de l’oeuvre avec un coeur de père
Le premier numéro de 2021 retrace 100 ans d’une histoire riche et audacieuse de la Congrégation des spiritaines. Depuis l’épiphanie 1921, date de leur fondation en Lorraine, les spiritaines suivent le Christ humblement et tendrement.
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Petit signe de l’histoire, Saint Joseph, protecteur de leur oeuvre est aussi mis en lumière cette année par le pape François dans sa Lettre apostolique Patris corde (Avec un coeur de père), publiée mardi 8 décembre à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de l’Époux de la Vierge Marie comme Patron de l’Église universelle.
“Eugénie Caps, fondatrice des soeurs spiritaines a su conjuguer l’appel du Seigneur avec les épreuves et les grâces reçues, en pratiquant la docilité à l’Esprit, l’abandon sans faille, la disponibilité généreuse, la détermination confiante, le service humble des pauvres, la vie fraternelle authentique, et le zèle apostolique“. Ainsi présente Soeur Olga Fonseca, supérieure générale des spiritaines la soeur par qui tout a commencé dans le sillon du Père Libermann dans l’est de la France.
“Cette manière de vivre de Sœur Eugénie devient pour les Spiritaines, une force éclairante pour poursuivre la route en Congrégation sans déviation, sans dispersion, sans éparpillement et sans fuite.L’enthousiasme et la joie des unes, le dévouement et la générosité des autres, rappellent à toutes la fraîcheur du Charisme fondateur et dynamise chacune à avancer avec espérance et audace, écrivant ainsi dans le présent de l’histoire des pages nouvelles, où tous peuvent lire l’Évangile.”
A l’Épiphanie 1921, le 6 janvier, à Farschwiller, en Lorraine, naissait la Congrégation des Sœurs Missionnaires du Saint-Esprit. Eugénie Caps, une jeune Lorraine de 28 ans, avec deux compagnes, commençait avec détermination, une aventure, toute basée sur la confiance et l’abandon à la volonté de Dieu. Les candidates arrivant en nombre, très vite il a fallu quitter pour Jouy-aux-Arches.
L’audace des Spiritaines, aujourd’hui
Les Spiritaines sont une Congrégation missionnaire internationale, originaires de 19 pays, œuvrant sur quatre continents. Elles sont présentes en 16 pays, réparties dans 50 communautés, où le défi d’une vie de communion dans l’intergénérationnel et l’interculturalité est toujours bien présent. C’est pour témoigner de l’Évangile qu’elles vivent en communauté et cela est un vrai trésor dans des vases d’argile humaine. En ce moment, elles sont 290 Spiritaines, do nt 51% sont nées dans l’hémisphère Nord et 49% proviennent du Sud.
Découvrez la beauté de leur apostolat à la lecture du reportage de la revue de janvier-février 2021 en vous abonnant pour l’année
Pour donner un coup de pouce au foyer de jeunes filles d’Itoculo au Mozambique, suivez ce lien : Soutien à l’accueil en foyer des étudiantes d’Itoculo
Dans les pages Famille spiritaine, la musique habite les coeurs
Christian de la Bretsche, spiritain au Congo Brazzaville a créé un groupe musical Les échos noirs et Marie Jeanne Menneson, laïque, présidente des fraternités spiritaines partage sa passion du chant. Elle participe aujourd’hui à un choeur de liturgie orthodoxe dont vous pouvez écouter la beauté avec ces chants et reconnaître sa voix, qui sait?