Cet été, à Lisbonne au Portugal, les Journées mondiales de la jeunesse ont rassemblé des centaines de milliers de participants venus de tous les continents. La revue spiritaine novembre décembre lui consacre un numéro spécial. Un ode à la jeunesse, à son audace et à sa liberté.
1,5 million de participants à Lisbonne. 800 évêques, dont 30 cardinaux. 8 831 familles accueillantes.
1 626 lieux publics (comme des écoles) mis à disposition. 25 000 volontaires 1 753 pèlerins en situation de handicap accueillis. 17 980 arbres plantés dans un esprit écoresponsable de compensation du bilan carbone d’un tel rassemblement. Ces chiffres donnent à voir la foule, la multiplicité des talents mis au service de la rencontre et l’abondance avec laquelle le Seigneur l’a mis en mouvement .
400 jeunes, de vingt nationalités différentes, des quatre coins du monde, ont participé à « Familia Una », une proposition de la famille spiritaine du Portugal. Elle a accueilli les jeunes, unis par le charisme spiritain, pour une expérience des JMJ. Derrière le nom se cache la devise des spiritains : « Cor unum et anima » : « Un seul cœur et une seule âme » (Actes 4,32). Et c’est exactement ce qui s’est passé : une grande jeune Pentecôte. Vous en saure davantage à la lecture du reportage.
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« Dans l’Église, il y a de la place pour tout le monde »
Dans le parc Eduardo VII, l’intervention du pape commence par l’éloge de la joie bruyante mais contagieuse du demi-million de jeunes présents. Il rappelle que « chacun est un chef-d’œuvre unique et original de Dieu » ; « il n’est pas un numéro, mais un visage » ; « nous sommes aimés tels que nous sommes, sans maquillage ! » Il demande que personne ne fasse de l’Église un bureau de douane, car « dans l’Église, il y a de la place pour tout le monde et, quand il n’y en a pas, veillez à ce qu’il y en ait, même pour ceux qui se trompent, pour ceux qui tombent, pour ceux qui rencontrent des difficultés […]. Le Seigneur ne pointe pas du doigt, mais ouvre les bras ; ne ferme pas la porte, mais invite à entrer)…), il n’appelle pas ceux qui se sentent capables, mais il rend capables ceux qu’il appelle. » Il insiste et demande : « Répétez après moi : “Tout le monde, tout le monde, tout le monde !” ».
“Avec une dizaine de jeunes et adultes du Château des Vaux, nous avons décidé de mettre en pratique le message du pape François. Ces jeunes incarnent la notion d’inclusion et montrent que l’Église est une force pour le bien, ouverte à tous ceux et celles qui cherchent la vérité, la bonté, la dignité humaine et la justice. Certains d’entre eux, inspirés par leur expérience aux JMJ à Lisbonne, ont décidé d’aller encore plus loin.
En 2024, ils se rendront en Tanzanie, pendant trois semaines pour un chantier de solidarité auprès des jeunes issus de la rue. Cette décision reflète leur désir de partager leurs expériences, leurs talents, de découvrir une nouvelle culture, d’apprendre et de témoigner de leur spiritualité avec simplicité du cœur. Ils incarnent la mission de Jésus en se mettant au service des plus vulnérables, démontrant ainsi que l’Église n’est pas simplement un lieu de culte, mais un lieu de service et d’amour pour tous. En suivant le message du pape François et en mettant notre foi en action, nous contribuons à construire une Église et un monde où il y a véritablement de la place pour tous, pour tous !” Calvin Massawe
SAMUEL TÉ, BISSAU, GUINÉE-BISSAU
« J’AI VU LE PAPE JUSTE À CÔTÉ »
« Être présent à cet événement, ce n’est pas seulement se détendre et découvrir d’autres cultures, c’est avant tout répondre à un appel. Un appel à être des signes d’espérance dans ce monde de plus en plus désespéré. Un appel à renouveler notre engagement comme chrétiens, disciple missionnaire. Mon moment le plus merveilleux des JMJ a été, le 3 août, lorsque, après avoir longtemps cherché une place pour m’asseoir, j’ai vu le pape juste à côté. Voir le pape à mes côtés est une des plus grandes bénédictions de ma vie. Sa simplicité, son ouverture, sa disponibilité envers tout le peuple de Dieu, en particulier envers ses jeunes, malgré son âge et sa santé. Et enfin, son message : “Le seul moment où l’on peut regarder une personne de haut, c’est pour l’aider à se relever.”
A la question : De quelle manière au cours de la préparation et des quinze jours au Portugal, l’Esprit Saint t’a-t-il porté dans sa confiance et dans son Souffle créateur ? Habib Atanga, coordinateur du groupe des Enflammés, partis de France avec les spiritains, répond :
“L’Esprit m’a porté avec le don de la jeunesse, la main de Dieu facilitait les étapes. Le bus s’est rempli, de semaine en semaine. On a partagé deux week-ends de préparation pour mieux se connaître. Le séjour s’est bien passé. On a été protégé et l’ambiance était très bonne. J’en sors avec une conviction : « Il faut oser, avec le Seigneur ! »
Donner un coup de pouce à la préparation d’une rencontre du groupe des enflammés du 12-14 avril au BlANC-MESNIL