Au centre de la fureur, là où tout se dissipe,Là où le vent hurlant semble tout engloutir,Naît un enfant, fragile, dans l’œil du cyclone,Là où l’espoir vacille, mais ne peut mourir.Le vent frappe avec rage, la mer se déchaîne,Le monde en perdition, perdu dans la tourmente,Mais au cœur de cette nuit noire, solitaire et soudaine,Un souffle d’amour éclaire et apaise l’attente.Il n’y a ni or, ni trône, ni joyaux brillants,Seulement des âmes tremblantes sous l’orage battant,Mais dans cette baraque brisée par la tempête,Un rayon de paix traverse la nuit muette.Le cyclone rugit, emportant tout sur son passage,Les hommes se battent, cherchent un abri,Mais là, dans le chaos, au milieu de l’enlèvement,Une voix douce naît, comme un cri d’infini.Le ciel éclate, la terre frissonne et tremble,Mais le cœur de l’enfant, lui, ne vacille pas,L’amour naît en silence, comme une lueur qui tremble,Et dans le cyclone, L’espoir renaît pas à pas.Jésus naît aujourd’hui, au centre de la fureur,Non pas dans le calme, mais dans la peur,Il n’est pas le sauveur des royaumes et des titres,Mais celui qui éclaire, même dans les ténèbres les plus strictes,Car au cœur du cyclone, au plus fort de la tempête,La lumière du monde, dans sa chair, se répète,Et il nous montre que, même dans le chaos de ce monde,L’amour, même brisé, reste la force profonde.Méditation de Philippe Engel pour Noël 2024