“L’abandon à L’Esprit Saint a diffusé sa joie, sa bonne humeur. Les témoins ont édifié par leurs expériences de vie. Les Bâtisseurs d’Espérance d’Apprentis d’Auteuil ont animé la rencontre par leur brillante prestation, la veillée très priante et émouvante de la Pentecôte et bien évidemment la messe de clôture, simple et beau. Tout était à sa place. On sentait vraiment la présence généreuse du Saint-Esprit sur chacun et tous. On était très bien ensemble” Témoignage d’une participante au Forum de Pentecôte
Nous faisons route ensemble avec Jésus, en réponse à l’appel à participer à la moisson, à la mission de Jésus. Et tout au long de ces journées, nous avons eu des conversations dans l’Esprit. Nous avons essayé de nous écouter les uns les autres. Cette conversation dans l’Esprit, nous famille spiritaine, devons en devenir les experts. Par les conversations dans l’Esprit, durant ce forum, nous nous accordons pour sortir deux par deux – pas tout seuls, tous appelés et envoyés à la moisson.
Parmi ce que je retiendrai, il y a Abdulaï, Apprenti d’Auteuil et son animateur Christian, que nous avons tous vus hier après-midi pendant le spectacle des Bâtisseurs. Abdulaï, c’est un peu chacun de nous : il a quelque chose à nous dire, quelque chose de beau, de personnel, quelque chose de caché dans son expérience, quelque chose que lui seul peut dire. Et s’il ne le dit pas, notre conversation dans l’Esprit, notre marche synodale, notre monde seront plus pauvres. Mais il hésite à se lancer, il a un combat à mener pour se faire confiance et pour nous faire confiance. Abdulaï, on ne peut pas le forcer, il faut lui laisser le temps. Il lui faut un coach qui croit en lui. Ce coach, c’est Christian, son animateur en pastorale. Christian, pour Abdulaï, tient le rôle de l’Esprit Saint : il est à ses côtés, il l’encourage sans le forcer, avec beaucoup de respect, et Christian il est tellement heureux à chaque fois qu’Abdulaï surmonte sa crainte et nous dit quelques mots.
Christian, il nous a tous invités à entourer Abdulaï en chantant, afin qu’il prenne confiance. En fait, nous avons vu se réaliser la moisson, nous avons vu s’approcher le Règne de Dieu, parce qu’Abdulaï a parlé, et nous savons que la prochaine fois il parlera davantage. Comme Abdulaï, chacun de nous peut faire confiance à son coach, à l’Esprit-Saint qui nous dit : n’aie pas peur, je suis là, et quoi qu’il arrive, je t’aime plus que tout, tu es infiniment précieux à mes yeux.” Extrait de l’homélie de Pentecôte de Jean Pascal Lombart, provincial de France
