La presse, ces jours-ci, n’a pas manqué d’enfermer Jacques dans ce personnage rebelle, progressiste, contestataire, sanctionné, relégué, ou dans cet évêque rouge … Mais la poésie de la vie de Jacques s’écrivait ailleurs, autrement. Elle proclamait ses rimes avec l’homme blessé, rencontré au hasard de sa route, sans distinction de religion, de condition. Des femmes, des hommes, des jeunes, qui dans l’église et hors de l’église, avaient le sentiment de ne pas exister, celles et ceux qui se sentaient laissés au bord du chemin.
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En mars-avril, la visite canonique permit de prendre connaissance de ce que nous vivons dans notre province, nos communautés, nos engagements pastoraux, nos relations avec l’Église locale, et entre nous profès et laïcs. Elle se termina par un forum de printemps à Chevilly Larue, réunissant une centaine de profès et laïcs spiritains.
Témoignages spiritains à l’annonce de la mort de Jacques Gaillot. Il a passé 24 ans dans la communauté de la maison-mère à Paris. « Unanimité de nos mercis pour les fruits abondants que l’Esprit a fait jaillir en sa vie. Frère vivant parmi nous « l’union pratique », dans la proximité et une belle humilité. Quel long combat pour la justice et la paix en sillonnant le monde, en suscitant des liens et des amitiés profondes. Combat contre tout ce qui avilit l’humain et tout ce qui detruit la création.
C’est qu’à partir d’une aventure personnellement vécue, que je peux rendre compte de ce qu’est la résurrection du Christ : non pas un événement lointain, mystérieux, d’un autre temps, déconnecté, mais l’expérience fondamentale de la vie, dans ma vie.