Entrer en Carême signifie nous mettre avec le Christ sur le chemin de sa Pâques. Chemin d’accueil de son Esprit qui, au creux de nos pauvretés, fait briller la vie de Dieu, laisse passer son Souffle, quelques soient obstacles ou périls. Si le Carême est souvent envisagé comme un temps d’ascèse et de partage, je voudrais vous inviter, tous, à approfondir ce qui en nos vies et en ce chemin de Carême relève de l’espérance
Messages
La durée de la pandémie, l’accumulation des gestes barrières et des distanciations, le peu de vie sociale que nous pouvons entretenir, tout cela nous éprouve. Il nous faut faire preuve de créativité pour ne laisser personne au bord du chemin. Que notre Carême nous fasse dépasser les barrières et les distances pour favoriser la communion. Ne donnons pas de leçons : observons tous ceux et celles qui nous inspirent, regardons-les avec la joie du Père, et rendons grâce à Dieu.
«Supportez-vous mutuellement les uns les autres…adoucissez vos peines mutuelles », a écrit Libermann (L.S. IV, 458). Il nous a mis en garde à de nombreuses reprises contre notre désir de contrôler la vie des autres en leur imposant nos vues et a souligné l’importance « de savoir se modifier, se plier et s’accommoder aux personnes, aux choses et aux circonstances dans lesquelles on se trouve »
Dans un monde souvent brisé et fissuré, dans les mauvais choix que nous avons parfois fait dans nos vies, dans la précarité de nos relations et la fragilité des personnes rongées par la maladie il n’y a pas besoin d’une attestation pour sortir cette nuit chanter avec les anges.