Au calvaire, Marie – mère de Jésus – est devenue mère de l’Eglise. Elle a parcouru tout au long de sa vie le chemin d’une foi qui s’est approfondie sans cesse, s’émerveillant, dans un Magnificat permanent ; mais elle a traversé aussi, aux côtés de son Fils, les épreuves, les angoisses qui ont culminé avec la Croix. Parcourons le même chemin intérieur que Marie ; laissons-nous atteindre par l’abandon et la confiance qui ont été dans le silence, celui du Cœur de Marie et celui de Jésus, nous attachant à lui de façon de plus en plus étroite ; vivant dans notre propre vie sa Passion et sa Résurrection.
Messages
Toi, Jean, tu étais-là, accompagnant le Maître à Jérusalem
Acclamé par les foules, tu mêlais ta voix à celles des enfants !Toi, Jean, tu étais là,
Pour un dernier repas, recevant en partage le pain de Vie,
Partageant déjà la tristesse d’une trahison aux odeurs de mort !
Suivons Jésus au moment où il s’approche du tombeau de Lazare, bouleversé par cette mort, dans laquelle il voit aussi la sienne toute proche. Nous aussi, quelle que soit la force de notre foi, nous sommes profondément touchés devant la mort d’autres personnes et la perspective de la nôtre. Jésus nous montre alors par son attitude l’importance de la prière dans ces moments d’angoisse : Il élève les yeux avec nous vers le Père.
L’homme qui a été guéri n’était pas aveugle dans son cœur : il a su « voir » et accueillir ce qui allait se passer pour lui avec Jésus, et il n’a pas hésité à obéir à Jésus lui demandant d’aller se laver. Et quand il revint, il voyait. Et bien sûr il n’a pas hésité à témoigner envers et contre tous, que c’était bien lui qui avait été guéri et que Jésus était un prophète ! Savons-nous avoir la même foi humble et courageuse et dire en toutes circonstances : je crois ?