La vie et la mort de notre fondateur nous rappellent son choix préférentiel pour les plus petits ! Poullart des Places résiste au désir de ses parents d’être le sauveur de la famille en lui permettant de retrouver la noblesse perdue ! A Paris, il ne reste pas insensible à la détresse de petits ramoneurs savoyards à qui il donne son aide matérielle, spirituelle et intellectuelle. Il vient en aide aux petits écoliers, aux moyens matériels limités, en leur permettant de réaliser leur rêve de prêtrise. Mort au milieu de ses frères, Claude est enterré avec les plus pauvres parmi les clercs de son temps dans une fosse commune en l’église Saint-Etienne du Mont. Il rejoint ainsi le pauvre jusque dans sa dernière demeure !
Il nous est permis d’affirmer que Claude Poullart des Places est attirée non pas par le prestige et les honneurs mais par les plus petits de son temps. Vous voyez comment notre ADN porte la marque de notre lien aux plus défavorisés. Oui, Poullart a fondé la congrégation, entouré de pauvres jeunes hommes ! Nous sommes nés mendiants, dépendants comme un petit enfant !
Poullart des Places est aujourd’hui, un « ange gardien » pour la congrégation !
Voici que j’envoie mon ange devant toi pour te garder dans le chemin et te conduire au lieu que je t’ai préparé. » (Exode 23,20), dit le Seigneur. Un ange gardien a pour mission non seulement de louer Dieu mais aussi d’assurer une présence protectrice auprès de chacun de nous. Poullart des Places est notre « ange gardien », je veux dire, un repère qui assure à la congrégation une présence discrète et protectrice contre la tentation de la toute-puissance et des choix missionnaires qui excluent les plus démunis.
Manuel Gaiola, assistant provincial de France