En ce premier dimanche de l’Avent, nous entrons dans une nouvelle année liturgique qui nous conduit vers la naissance de notre Sauveur. Alors, commencer l’Avent c’est se mettre en route avec l’Eglise pour aimer, espérer et croire en Jésus, qui est mort et ressuscité pour nous. C’est ainsi une bonne chose de fêter Noël ; mais alors il faut savoir pourquoi et comment en témoigner par nos paroles et nos actes. Si nous faisons la fête, c’est d’abord parce que Dieu rejoint ses enfants que nous sommes. Malgré la détresse qui nous envahit, il nous invite à fêter la vie donnée et reçue. Il tient toujours ses promesses : “Dieu avec nous”.
Oui, cette année nous renouvelle, nous relève et réjouissons-nous de la venue de Jésus-Enfant dans la crèche, Jésus en gloire à la fin des temps et Jésus du Royaume de Dieu déjà là et toujours en devenir.
La fidélité de Dieu se traduit à travers le prophète Jérémie, qui console un peuple éprouvé par la défaite, l’injustice et le dénuement. Une vraie “promesse de bonheur” qui s’accomplira dans la justice, la paix, le droit de Dieu et rendra libre le peuple d’Israël et Juda sans qu’ils méritent. Dieu ne nous abandonne jamais car il veut notre bonheur. Cependant, il attend une réponse de notre part.
Paul nous invite à progresser chaque jour dans la foi et dans l’amour. Cet amour doit être ouvert à tous, même à ceux qui ne partagent pas notre foi. La grâce de l’Avent nous aidera à faire chaque jour de nouveaux progrès dans l’amour fraternel.
Dans notre monde anxiogène et au cœur d’une Église secouée par tant de drames, il y a bien cette promesse de bonheur. Dieu nous demande de croire, de veiller dans l’espérance et de nous préparer à la venue de son Fils. Et Jésus nous met en garde contre tout ce qui nous abaisse et nous noircit. Il nous encourage à rester vigilants, à éveiller et à prier en tout temps pour ne pas baisser les bras et rater le rendez vous avec lui. Car le Fils de l’homme viendra dans une nuée avec puissance et grande gloire.
Jésus adresse les paroles d’espérance aux pauvres de cœur, à ceux qui pleurent, aux artisans de paix et à tous ceux qui espèrent contre toute espérance. Il rejoint aussi à tous ceux et celles qui se débattent contre la maladie et qui sans cesse font tout leur possible pour se remettre débout. Alors demandons au Seigneur, vainqueur du pécher, en ce temps de l’Avent, qu’il nous apprenne à l’accueillir chez nous et à demeurer avec Lui. Qu’il nous donne un cœur attentif à nos frères et sœurs. Qu’il ouvre nos yeux pour le reconnaitre et le rencontre quand Il vient. Qu’Il ouvre nos mains pour prendre soit de sa création. Car c’est vrai, le Seigneur se manifeste à nous à travers les événements de nos journées et les personnes que nous rencontrons. S’Il vient c’est pour nous apporter la vie, la paix, l’amour, la justice, le pardon, la santé et la foi.
Réflexion :
Concrètement, comment vivre ce temps fort spirituel en nous mettant en Avent pour mieux fêter Noël ?
Calvin Massawe, spiritain auprès des Apprentis d’Auteuil au Château des Vaux